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Deux nouveaux accrochages des collections permanentes du MAMCS à Strasbourg - Bas-Rhin / Foxoo
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FranceBas-Rhin
Source : Musées Strasbourg Publié le 05/03/12 | Vues : 77

Deux nouveaux accrochages des collections permanentes du MAMCS à Strasbourg / Bas-Rhin

Strasbourg (Bas-Rhin).

Suite au démontage de l'exposition L'Europe des esprits ou la fascination de l’occulte, ( 1750-1950), le Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg ouvre à nouveau progressivement ses salles et propose deux accrochages thématiques des collections d'art moderne et contemporain invitant à voir avec un regard neuf ses oeuvres phares ou récemment acquises.

Accrochage thématique de la collection d'art moderne.
*Du 1er mars 2012 au 1er mars 2013.

Tranchant avec les regroupements traditionnels par chronologie et mouvements au profit d'une répartition selon sept sections thématiques ' « paysage », « décoratif », « portrait », « corps », « géométrique/agéométrique », « objet », « nuit/rêve » - le nouvel accrochage des collections d'art moderne offre une plus grande liberté dans les associations d'oeuvres et permet de ponctuer le parcours de créations contemporaines qui se donnent à voir comme autant d'échos ou de contrepoints aux oeuvres modernes.

Ainsi, le visiteur découvre d'abord comment l'implication des Impressionnistes dans l'évolution du genre du paysage s'est poursuivie à l'époque contemporaine avec la réflexion sur le médium pictural du groupe Art&Language. Puis, dans la confrontation du mobilier Art nouveau avec l'installation de John M. Armleder se lit le glissement du concept de décoratif vers celui de décor. La salle consacrée au portrait fait entre autres dialoguer les modèles peints par Blanche ou Vuillard avec les figures morcelées chez Picasso ou en voie de dissolution chez Leroy.

L'ensemble d'oeuvres suivant présente l'évolution dans la représentation du corps : depuis les canons esthétiques d'harmonie et de beauté idéale chez les peintres académiques en passant par l'image d'un corps géométrisé, fragmenté ou stylisé chez les avant-gardes, jusqu'à une interrogation sur la traduction de la gestuelle et de la matérialité du corps chez Vostell et Pérez.

Reprenant le titre d'une des sculptures de Arp, plusieurs salles du parcours mettent ensuite en évidence l'alliance du géométrique et de l'agéométrique dans les représentations abstraites de l'art chez Kandinsky, Domela, Hartung ou Morellet. Une salle associe également trois figures féminines essentielles de l'abstraction et souligne ainsi la force du rythme géométrique des compositions de Sophie Taeuber, du constructivisme des « spatiaux » de Marcelle Cahn et de « l'instant couleur » d'Aurélie Nemours.

Enfin, est abordée la question centrale dans l'art du XXe siècle de l'objet aussi bien dans la réinterprétation audacieuse du genre de la nature morte par les cubistes que dans les jeux d'assemblage dadaïstes ou les procédés de détournements chez les Surréalistes ou les Nouveaux réalistes. Dans la dernière salle du parcours, la toile de Bioulès nous plonge dans une nuit étoilée tandis que le dormeur de Claus se perd dans le rêve et que les créatures étranges de Brauner initient à un monde onirique.

Accrochage thématique de la collection d'art contemporain : Territoires.
*Du 8 mars au 26 août 2012

La notion de territoire recouvre des réalités physiques, politiques et culturelles. Elle a été exprimée dans l'histoire de l'art à travers le genre du paysage, mais aussi dans des registres plus métaphoriques qui allaient jusqu'à qualifier l'espace de l'oeuvre elle-même. Ainsi, Kandinsky avait-il transposé une réalité figurée du paysage vers celle d'un langage de signes et motifs abstraits, transférant sa représentation du monde dans l'économie propre du tableau.

Cette présentation met en relation des oeuvres qui expriment de près ou de loin une relation au territoire, dans toute la polysémie du terme. Certaines d'entre elles, chez Jean-Pierre Bertrand ou Imi Knoebel, assument le transfert complet vers l'espace du tableau en interrogeant notamment ses limites physiques et son découpage interne. Jean-Marie Krauth, quant à lui, applique une stratégie de prolifération qui déborde le cadre strictement réservé à l'oeuvre pour investir le lieu d'exposition. Les sculptures de Didier Marcel ou Tatiana Trouvé explorent davantage un registre métaphorique à la limite entre l'abstraction et la représentation des formes de la nature. Selon une autre acception, le territoire renvoie également aux enjeux géopolitiques de l'histoire récente.

D'autres encore, interrogent avec des moyens différents la réalité contemporaine des territoires sous l'angle des conflits géopolitiques. Dennis Adams, Malcolm Morley, Martin Kasper ou Alexey Kallima font référence à la guerre d'Algérie, au conflit israélo-palestinien, aux guerres de l'ex-Yougoslavie et de la Tchétchénie.

Cette sélection offre au visiteur l'occasion de voir des oeuvres récemment acquises et mises en dépôt, ou encore, pour certaines, peu montrées. Elle constitue une étape intermédiaire avant l'ouverture complète du nouvel accrochage des collections contemporaines, dans le courant de l'été.


Deux nouveaux accrochages des collections permanentes du MAMCS
Musée d'Art moderne et contemporain
1, place Hans Jean Arp
67000 Strasbourg

Tél. 03 88 23 31 31

*Horaires :
Mardi, mercredi et vendredi de 12h à 19h
Jeudi de 12 à 21h
Samedi et le dimanche de 10h à 18h
Fermeture le lundi
Tarif réduit : 3,5 euros











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